NOUVEAU : Kinésiologie (mise en forme, programmes de course et performance)

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Avez-vous récemment subi une intervention chirurgicale pour la maladie de Dupuytren (aponévrotomie ou fasciectomie) ? Ressentez-vous encore des raideurs ou des douleurs dans votre main ? Avez-vous des difficultés à étendre complètement vos doigts, des tiraillements ou une gêne dans vos mouvements ?

Laissez-nous vous accompagner dans votre réhabilitation après une intervention chirurgicale pour la maladie de Dupuytren (aponévrotomie ou fasciectomie). Avec un programme de rééducation personnalisé comprenant des exercices spécifiques, des techniques de gestion des cicatrices et des conseils adaptés à vos besoins, nous vous aiderons à restaurer l’extension de vos doigts et à améliorer la force de votre main. Notre approche globale vise à optimiser votre récupération, en réduisant les raideurs et les adhérences, afin que vous puissiez retrouver rapidement la fonctionnalité de votre main et reprendre vos activités quotidiennes en toute confiance.

Intervention chirurgicale en cas de maladie de Dupuytren

À propos de l’autrice :

Cet article a été composé par Émilie Vachon, physiothérapeute en pratique depuis 2006.

Introduction

La chirurgie pour la maladie de Dupuytren, souvent appelée fasciotomie ou aponeurotomie, est une intervention chirurgicale visant à traiter la contracture de Dupuytren. Cette condition affecte la main et les doigts, provoquant un épaississement et un raccourcissement du fascia palmaire (un tissu conjonctif situé sous la peau de la paume). À mesure que la maladie progresse, ce tissu contracté tire les doigts vers la paume, empêchant leur extension complète.

Pourquoi la chirurgie?

  • La contracture affecte significativement la fonction de la main, limitant la capacité à effectuer des activités quotidiennes.
  • Les doigts sont tirés en position fléchie de manière sévère, notamment lorsque l’angle de flexion atteint environ 30 degrés ou plus au niveau de l’articulation métacarpophalangienne (MCP) ou interphalangienne proximale (IPP).
  • Les traitements non chirurgicaux (comme les injections de collagénase ou les étirements) ne sont pas efficaces ou ne sont pas appropriés pour le patient.

Types de chirurgie pour la maladie de Dupuytren

Il existe plusieurs approches chirurgicales pour traiter la contracture de Dupuytren, en fonction de la gravité de la maladie et des préférences du chirurgien et du patient.

  • 1. Fasciotomie :

Technique : La fasciotomie consiste à couper le tissu conjonctif épaissi (le fascia) pour libérer les doigts contractés. Cette procédure peut être réalisée par une petite incision dans la peau ou par des perforations cutanées multiples à l’aide d’une aiguille.

Avantages : Moins invasive, cette technique implique une récupération plus rapide et une cicatrisation minimale.

Limites : Il y a un risque plus élevé de récidive de la contracture par rapport à d’autres techniques.

  • 2. Fasciectomie :

Technique : La fasciectomie consiste à retirer une partie ou la totalité du fascia affecté. Elle peut être réalisée par une fasciectomie partielle (où seules les parties affectées du fascia sont retirées) ou par une fasciectomie totale (où tout le fascia palmaire est enlevé).

Avantages : Cette technique offre une réduction plus durable des contractures et un risque plus faible de récidive.

Limites : Plus invasive, elle nécessite un temps de récupération plus long et comporte des risques chirurgicaux plus élevés, comme l’infection ou des lésions nerveuses.

  • 3. Dermofasciectomie :

Technique : Cette procédure est une variante de la fasciectomie, où le fascia affecté est retiré en même temps que la peau sus-jacente, qui est ensuite remplacée par une greffe de peau. Cette méthode est utilisée dans les cas sévères ou récurrents.

Avantages : Réduit le risque de récidive, car toute la zone affectée est excisée.

Limites : Nécessite une cicatrisation plus longue et une gestion post-opératoire plus complexe. La récupération après une chirurgie pour la maladie de Dupuytren dépend du type de procédure réalisée et de la gravité de la contracture.

Comment la physiothérapie peut aider après l’opération?

  • 1. Soins post-opératoires immédiats :

Gestion de la douleur et de l’enflure : Des médicaments analgésiques et des techniques de gestion de la douleur, comme l’élévation de la main et l’application de glace, sont utilisés pour contrôler l’inconfort.

Pansement et immobilisation : La main est souvent enveloppée dans un pansement compressif, et une attelle peut être utilisée pour maintenir les doigts en extension pendant la cicatrisation initiale.

  • Rééducation et retour progressif aux activités :

La physiothérapie est cruciale pour restaurer la mobilité et la force de la main. Elle inclut des exercices d’étirement, de mobilisation des doigts et de renforcement des muscles de la main.

Mobilisation précoce, mouvements actifs et passifs : Le physiothérapeute introduit des exercices de mobilisation douce des doigts et de la main dès que possible pour éviter la raideur articulaire (flexion, extension, ouverture des doigts). Les exercices d’étirement fait régulièrement viseront aussi à maintenir la souplesse et prévenir la récidive de la contracture.

Massage de la cicatrice : Une fois la cicatrice suffisamment guérie, des massages spécifiques peuvent être effectués pour assouplir la cicatrice et empêcher la formation d’adhérences qui pourraient limiter la mobilité.

Exercices de renforcement : Des exercices de renforcement progressifs sont introduits pour améliorer la force des muscles de la main. Le renforcement des muscles fléchisseurs et extenseurs de la main permet au patient de retrouver la force nécessaire pour les activités quotidiennes, comme saisir des objets.

Adaptation des exercices : À mesure que le patient récupère, les exercices sont adaptés pour correspondre à l’évolution de la guérison, avec un accent sur le retour à une fonction normale et à la reprise progressive des activités quotidiennes et professionnelles.

Conclusion

La chirurgie pour la maladie de Dupuytren est une intervention efficace pour libérer les contractures sévères des doigts et restaurer la fonction de la main. Bien que la chirurgie ne puisse pas guérir la maladie sous-jacente, elle peut grandement améliorer la qualité de vie des patients en leur permettant de retrouver l’usage de leurs doigts. Le choix de la technique chirurgicale dépend de la gravité de la contracture, des préférences du patient et des risques potentiels de récidive.

La physiothérapie après une chirurgie pour la maladie de Dupuytren est cruciale pour une récupération réussie. En aidant à réduire la douleur et l’enflure, en prévenant les complications telles que les raideurs et les adhérences, et en renforçant les muscles et la coordination de la main, la physiothérapie permet aux patients de retrouver une fonction optimale de leur main. Un programme de rééducation bien structuré, associé à un suivi régulier, assure que les résultats de la chirurgie sont maximisés et que les risques de récidive sont minimisés.

À propos de l’autrice :

Cet article a été composé par Émilie Vachon, physiothérapeute en pratique depuis 2006.

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