Remplacement total de la hanche (PTH)
Descriptif
Vous avez récemment subi un remplacement total de la hanche (PTH) ? Ressentez-vous une douleur persistante à la hanche ou une appréhension lors de certains mouvements ? Éprouvez-vous une limitation de la mobilité de votre hanche ou une faiblesse musculaire ?
Laissez-nous vous accompagner dans la réhabilitation de votre hanche après un remplacement total de la hanche (PTH). Grâce à une prise en charge personnalisée comprenant des exercices ciblés, des recommandations spécifiques et un soutien continu, nous vous aiderons à rétablir la mobilité de votre hanche et à renforcer les muscles environnants de manière efficace. Notre approche holistique vise à optimiser votre guérison, vous permettant ainsi de retrouver une fonction complète et de reprendre vos activités quotidiennes en toute confiance.
Remplacement total de la hanche (PTH)
À propos de l’autrice :
Cet article a été composé par Émilie Vachon, physiothérapeute en pratique depuis 2006.
Introduction
L’installation d’une prothèse totale de hanche (PTH) est une intervention chirurgicale au cours de laquelle l’articulation de la hanche endommagée est remplacée par une prothèse artificielle. Cette procédure est généralement réalisée pour traiter les cas graves d’arthrose de la hanche, de fractures de la hanche ou d’autres affections qui entraînent une douleur sévère et une perte de fonctionnalité de la hanche.
La prothèse de hanche en 5 étapes
Voici les étapes principales d’une prothèse totale de hanche :
- (1) Préparation : Le patient est placé sous anesthésie générale ou régionale. Une incision est faite dans la peau au niveau de la hanche pour accéder à l’articulation.
- (2) Retrait de l’articulation endommagée : Le chirurgien retire la tête fémorale endommagée ainsi que la partie du cotyle (la cavité de l’os pelvien) qui forme l’articulation de la hanche.
- (3) Préparation des surfaces osseuses : Les surfaces osseuses sont préparées pour recevoir les composants de la prothèse. Cela peut impliquer le retrait de l’os inutile ou endommagé et le remodelage des surfaces pour assurer un ajustement précis de la prothèse.
- (4) Implantation de la prothèse : Les composants de la prothèse artificielle sont insérés dans l’articulation de la hanche. La tête de la prothèse, généralement en métal ou en céramique, est fixée à l’extrémité du fémur, tandis que le cotyle artificiel, généralement en métal ou en plastique, est fixé à l’os pelvien.
- (5) Fermeture : Une fois que la prothèse est en place, l’incision est refermée avec des sutures ou des agrafes, et un pansement est appliqué.
Après la chirurgie
Après la chirurgie, le patient est encouragé à commencer la rééducation dès que possible pour restaurer la force, la mobilité et la fonctionnalité de la hanche. La physiothérapie joue un rôle crucial dans le processus de récupération en aidant le patient à retrouver une gamme complète de mouvements, à renforcer les muscles autour de la hanche et à reprendre ses activités normales.
En résumé, une prothèse totale de hanche vise à soulager la douleur et à restaurer la fonctionnalité de la hanche en remplaçant l’articulation endommagée par une prothèse artificielle, suivie d’une période de rééducation intensive pour optimiser les résultats postopératoires.
Comment la physiothérapie peut aider après l’opération?
Après une prothèse totale de hanche, la physiothérapie joue un rôle crucial dans le processus de récupération. Voici quelques-unes des façons dont la physiothérapie peut aider :
- (1) Apprentissage des précautions postopératoires : Les patients reçoivent des instructions sur les précautions postopératoires à suivre pour protéger la hanche nouvellement implantée, notamment les positions à éviter, les techniques de levage appropriées et les conseils sur les activités à pratiquer ou à éviter.
- (2) Réduction de la douleur via l’utilisation de techniques de relâchement musculaire, thérapie manuelle orthopédique, puncture physiothérapique avec aiguilles sèches (PPAS), approche McKenzie.
- (3) Rééducation de la mobilité : Des exercices spécifiques de mobilité/assouplissement et des techniques de mobilisation sont utilisées pour améliorer les amplitudes à la hanche et restaurer sa gamme complète de mouvements.
- (4) Renforcement musculaire : Des exercices de renforcement et de stabilisation sont effectués pour renforcer les muscles autour de la hanche, y compris les muscles de la cuisse, des fesses, des abdominaux et du dos. Cela contribue à stabiliser la hanche et à protéger la prothèse tout en améliorant la force et la fonctionnalité de l’articulation.
- (5) Réadaptation fonctionnelle : Les patients sont guidés dans l’apprentissage de mouvements et de tâches fonctionnels spécifiques pour les aider à retrouver leur capacité à effectuer des activités quotidiennes telles que se lever, marcher, monter des escaliers et s’asseoir.
- (6) Retour à l’activité : La physiothérapie aide les patients à progresser graduellement vers la reprise de leurs activités normales, y compris le travail, le sport et les loisirs, en fournissant des conseils sur la progression de l’activité et en adaptant les exercices à leurs besoins individuels.
En travaillant en étroite collaboration avec un physiothérapeute, les patients peuvent maximiser leur récupération après une prothèse totale de hanche, réduire les risques de complications et retrouver une fonctionnalité optimale de leur hanche.
Conclusion
En conclusion, la prothèse totale de hanche (PTH) est une intervention chirurgicale pour traiter les cas graves d’arthrose, de fractures ou d’autres affections de la hanche. En remplaçant l’articulation endommagée par une prothèse artificielle, cette procédure vise à soulager la douleur et à restaurer la fonctionnalité de la hanche. La physiothérapie joue un rôle crucial dans la récupération postopératoire, en aidant les patients à apprendre les précautions postopératoires, à réduire la douleur, à rééduquer la mobilité, à renforcer les muscles et à réadapter les fonctions. Grâce à un programme de rééducation intensif et personnalisé, les patients peuvent maximiser leur guérison, réduire les risques de complications et retrouver une qualité de vie optimale.
À propos de l’autrice :
Cet article a été composé par Émilie Vachon, physiothérapeute en pratique depuis 2006.